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Cancer : ces questions qui dérangent…

Dans son édition du 13 octobre dernier, l’hebdomadaire Marianne titrait « Arrogance des médecins, mensonges des labos, scandale des vaccins : la révolte des malades« . A la fin du même mois est sorti le nouveau livre du fameux docteur Délepine : « Médicaments anti cancer, peu efficaces, souvent toxiques, et hors de prix », dans le même état d’esprit que celui que les Professeurs Even, récemment radié de l’ordre des médecins pour ses positions, et Debré : « Guide des 400 médicaments utiles, inutiles ou dangereux ». En parallèle la naturopathie prend de l’ampleur. Il semblerait donc que les choses bougent petit à petit, que certains praticiens s’éveillent et que les malades se mettent à poser des questions et à prendre en main leur propre santé… Malheureusement on ne sait que trop bien comment cela se passe quand c’est un éléphant qu’il faut dégraisser ! Tout le troupeau résiste et tire en arrière…

 

Nous, au sein de l’association, via les appels que nous recevons chaque jour, nous pouvons en tous cas constater plusieurs choses :

 

1 – lorsque les malades se mettent à poser des questions : ils dérangent ! En effet, quand un malade demande : pouvez vous m’expliquer, s’il vous plait, avec des mots simples, ce qu’est un cancer ? Pouvez vous, s’il vous plait, avec des mots simples, me dire exactement comment fonctionnent les chimiothérapie dans mon corps ? Pouvez vous, s’il vous plait, avec des mots simples, m’expliquer pourquoi vous m’injectez du glucose avec ma chimiothérapie si c’est l’aliment principal des cellules cancéreuses ?…, les oncologues, outrés, se rebellent : « Faites moi confiance ! » ou « c’est comme ça, c’est le protocole ! « . Autrement formulé : « Nous sommes des médecins tout de même, nous vouons notre vie à essayer de vous sauver, cela devrait vous suffire comme caution, alors ne posez pas de questions et faites ce que l’on vous dit car nous, nous savons ! » Et si en plus on s’interroge à haute voix : « mon médecin n’étant pas un chimiste, dans quelle mesure a-t-il foi dans le médicament qu’il me prescrit ? » La réponse est simple : il fait confiance aux labos…

 

2- lorsque les médecins eux mêmes veulent remettre en question leurs pratiques, sortir des sacro-saints protocoles et tenter d’autres voies que celles tracées par la médecine conventionnelle, ils dérangent ! De ce fait, ils tremblent devant le Conseil de l’Ordre et ne veulent surtout pas que leur nom soit associé à un traitement alternatif, même s’ils y croient dur comme fer (ils ont évidemment en tête les ennuis répétés des Professeurs Joyeux, Delepine, Even et consorts…). Résultat : ils se retrouvent coincés entre leur conscience et leur réalité quotidienne. D’ailleurs cette situation schizophrénique ne pourrait-elle pas expliquer en partie le nombre croissant de burn-out dans la profession ? Les médecins qui appellent l’association pour leurs proches pourraient témoigner, si seulement…

 

Le constat est donc le même que celui de Marianne : la méfiance est aujourd’hui de rigueur dans l’environnement médical alors que l’espoir, la bienveillance, l’honnêteté et le bien-être devraient constituer le cœur de la relation médecin/patient. Et si aujourd’hui les malades paraissent de plus en plus en colère contre leurs médecins, spécialistes en particulier, ce n’est pas parce que ceux ci n’essaient pas de les soigner, mais parce qu’ils ne cherchent pas à expliquer, à faire comprendre, à informer de façon honnête. Ils aspirent seulement à bénéficier d’un confiance aveugle et totale de la part de leur patient. Vous me direz : cela a toujours été ainsi. Sauf que, de nos jours, l’avènement d’Internet a introduit la notion de savoir universel, or celle-ci induit immanquablement une plus grande transparence ! A bon entendeur..

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