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Les Chiffres du cancer – Mise à jour mars 2018

Source : Institut National du Cancer « les cancers en France en 2017, l’essentiel des faits et des chiffres » (consultable sur le site e-cancer.fr/Expertises- et- publications)

 

Ce sont les derniers chiffres publiés en mars 2018 estimés pour 2016 pour la France métropolitaine

 

400.000 nouveaux cas de cancer en 2016 contre 385.000 en 2015

  • Hommes : 214.000 (2016) / 68 ans âge médian du diagnostique / 211.000 (2015)
  • Femmes : 186.000 (2016) / 67 ans âge médian du diagnostique / 174.000 (2015)       

150.000 décès en 2017 contre 149.500 en 2015

  • Hommes : 84.000 (2017) / 73 ans âge médian du décès / 84.000 (2015)
  • Femmes : 66.000 (2017) / 77 ans âge médian du décès / 65.000 (2015)

 

Le traitement statistique prenant en compte le taux d’incidence TSM, c’est-à-dire le nombre de cas par 100.000 personnes, montre ceci :

 

Nouveaux cas :

  • Hommes : -1,3% par an entre 2005 et 2012, liée à la baisse de l’incidence du cancer de la prostate.
  • Femmes : +0,2 % par an entre 2005 et 2012. Le ralentissement de la progression (+1,6% par an entre 1980 et 2005) est lié à la baisse de l’incidence des cancers du sein.

 

Mortalité :

  • Hommes : -2,9% par an entre 2005 et 2012
  • Femmes : -1,0% par an entre 2005 et 2012

 

Ces chiffres ont très peu changé depuis 20 ans, on peut dire qu’il y a un ralentissement chez les hommes mais pas chez les femmes malgré le vieillissement de la population et des diagnostiques plus précoces, mais quand même ! (il est étonnant qu’on s’arrête à 2012 pour ces chiffres) (NDLR)

 

Les moyens ont augmenté :

  • Depuis 2013 : + 23% d’oncologues médicaux, +10% de radiothérapeutes, +9% d’anatomopathologistes.
  • 28 plateformes de génétique moléculaire ayant fait 140.000 tests sur 83.000 patients en 2016
  • En oncogénétique : 64.858 personnes porteuses de mutations identifiées en 13 ans.
  • 970.485 dossiers enregistrés en réunion de concertation pluridisciplinaire en 2016.
  • 250.258 programmes personnalisés de soins en 2016.
  • 1,2 million de personnes hospitalisées en lien avec diagnostique, traitement et surveillance (hors radiothérapies en secteur privé). Cela représente ¼ de l’activité hospitalière globale.
  • 461.298 hospitalisations en secteur chirurgie en 2016.
  • 2,5 million de séances de chimiothérapie. 253.815 séjours. Soit 39% de l’activité cancérologie hospitalière.
  • 213.204 personnes traitées en radiothérapie public et privé. 2 millions de séances en secteur public.
  • 50.000 personnes inclus dans des essais cliniques en 2016.

 

Les dépenses aussi :

  • Hospitalisation : 5,9 milliards d’euros (hors radio privées et hors groupes homogène de séjour GHS)
  • Molécules anticancéreuses : 1,7 milliards en sus des prestations de court séjour. Soit 51% du coût total de molécules onéreuses remboursées en sus des GHS toutes pathologies confondues et 84% dans le secteur privé commercial.
  • Les thérapies ciblées représentent 49% des dépenses d’anticancéreux (inscrits sur la liste en sus) pour le secteur public et 72% pour le secteur privé.

 

Voilà le résultat des plans cancers successifs dont le coût n’est pas pris en compte ici, pas de progrès significatif à 2 chiffres ! (NDLR)

 

150.000 morts par an depuis 15 ans

 

La recherche continue d’ignorer la voie métabolique et surtout refuse d’en entendre parler. Pour prendre l’exemple pas si lointain du SIDA, les traitements de trithérapie ont été mis au point en dehors des approbations des services de santé, ce sont les malades qui ont poussés et réussi à faire progresser ceux-ci, autrement on y serait encore. Cela a pris 10 ans.

 

Pourquoi les malades du cancer n’arrivent-ils pas à faire de même ? Il est grand temps de poser les bonnes questions à nos médecins pour savoir s’ils ont l’intention de soigner, de guérir ou simplement de prolonger la vie pour avoir la conscience tranquille. Comment peuvent-ils dormir en paix au vu du nombre de morts ?

 

Patrick VILARS

 

Une réponse à Les Chiffres du cancer – Mise à jour mars 2018

  1. Bonjour,

    Merci pour ces préceuses informations. Il n’y a pas que le traitement métabolique qui soit frappé d’ostrascisme, mais toutes les autres voies non officielles. L’histoire de la médecine est émaillée de ces interdictions et renoncements.
    Bonne journée !

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