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Les chimiothérapies

Il me semble nécessaire de commencer par un préambule.

Je traite ce sujet sous l’angle du mari d’une femme qui a vécu deux graves cancers et subit tout ce que j’évoque.

Je ne suis pas médecin et n’ai fait aucune étude dans un domaine se rapprochant, de la médecine. Tout ce que j’ai appris, pour autant que cela soit vrai et que l’ai bien compris, vient de mes échanges avec des médecins. Mais également des récits de nombreux malades avec lesquels j’ai été en contact.

La chimio a mauvaise presse. Les gens la subissent, et en garde généralement mauvais souvenir.

 

Les chimios : qu’est-ce que c’est ?

Le terme chimio est tout à fait adapté, ce sont des produits chimiques, c’est-à-dire des molécules issues de synthèses diverses, mais non d’origine de produits naturels. En ce qui concerne le traitement du cancer il s’agit de poisons destinés à tuer les cellules cancéreuses. Les premières chimios ont été extraite des gaz de combats, en particulier l’ypérite, ce gaz qui a tué tant de milliers de poilus pendant la guerre de 14-18. Depuis de nouveaux produits ont été développés mais tous sont agressifs pour l’humain.

 

Pourquoi utilise-t-on les chimios. ?

Les grands progrès de la médecine de ces deux derniers siècles se sont accomplis contre des maladies provenant d’agents extérieurs, microbes, bactéries, bacilles, virus, grippe, rougeoles, variole,  coqueluche, diphtérie, tuberculose, etc… Après avoir diagnostiqué l’origine de la maladie et son vecteur, lequel est un être vivant on s’est employé à le combattre, c’est-à-dire le détruire en renforçant les défenses naturelles de l’organisme, et en rendant son environnement invivable.

Cette philosophie est donc restée dans l’approche du traitement du cancer.

Mais la cellule cancéreuse est le fruit d’un dérèglement du fonctionnement de notre organisme, et non d’un agent extérieur. Si un produit est capable de tuer une cellule cancéreuse, il risque naturellement de tuer les cellules saines.

Comment faire le tri avec précision et de façon exhaustive afin de les éliminer toutes ?  

Enfin la destruction des cellules cancéreuse supprime t’elle le problème ? C’est-à-dire la cause de la maladie.

A l’évidence non, la disparition d’une tumeur soulage la zone où elle s’était installée et va réduire les risque de progression, c’est-à-dire les conséquences du cancer, mais la cause de la maladie de la tumeur va-t-elle être supprimée ? On ne voit pas pourquoi cela serait car cette cause n’est pas identifiée, le diagnostic erroné ou incomplet. Tout médecin vous dira qu’un bon diagnostic est essentiel pour la réussite d’un traitement, si ce n’est pas le cas les résultats seront médiocres.

 

Les effets secondaires :

 S’agissant de poisons, les chimios vont vous empoisonner, c’est-à-dire vous rendre malades, et parfois vous tuer. Lorsqu’on vous annonce le nom des chimios prévues, si vous allez sur le net et regardez la liste des risques ou désagréments graves, vous partez en courant.

Certes certains risques sont très rares, mais généralement la longueur de la liste ne vous laisse guère d’espoir d’échapper à tous.

Il faut aussi modérer ses craintes, tout le monde ne réagit pas de la même manière. Et les circonstances sont différentes.

Ainsi une personne chez laquelle on vient de découvrir une petite tumeur, qui n’en souffre pas vraiment et qui est dans une bonne santé générale, va mieux supporter ses premières chimios, et celles-ci seront plus efficaces.

La chimio c’est comme tous les médicaments, et sans doute encore plus puisqu’il s’agit d’agression de produits chimiques, les premières prises agissent, mais à la longue (exemple : les antibiotiques) les effets positifs s’atténuent, l’organisme bâtit des défenses et va les rejeter en réagissant de toutes ses forces. Arrive le moment où la courbe des effets négatifs croise celle des résultats positifs.

 

Les chimios sont-elles efficaces ?

Replaçons cette question dans différents contextes.

Le choix des thérapies est réduit, à part la chimiothérapie il y a la radiothérapie (autre méthode qui détruit les tumeurs en les brûlant et hélas aussi ce qu’il y a autour), l’hormonothérapie enfin la chirurgie (on supprime la tumeur lorsque c’est possible).

Oui il y a eu et il y aura encore des guérisons, disons plus des rémissions que des guérisons puisque la cause de départ des tumeurs n’a pas été supprimée. Mon épouse, Flo a certainement profité de cela, dans quelle mesure, c’est difficile à évaluer, car elle a eu d’autres thérapies allopathiques. Et si elle a connu de grands moments de fatigue, et bien d’autres désagréments, elle les a supportés.

Mais dans toute thérapie il n’y a pas que les produits, il y aussi les formes sous lesquels ils sont administrés : acides, sels, les modes : injections, voie buccale, poudre, comprimés, gélules etc… et également les conditionnements.

Cela va dépendre des décisions des médecins, lesquelles viendront de leurs connaissances, du souci qu’ils attachent à chaque malade et à ses réactions, de l’influence des conseils extérieurs (laboratoires).

Une partie du drame des chimios de nos jours est qu’elles sont appliquées selon des protocoles à caractère général, par des gens qui n’en maitrisent pas bien les effets ni les doses, qui ignorent l’essentiel du fonctionnement et des causes du cancer, et qui sont imprégné de l’idée suivante : Le cancer tue, les gens ne vont pas guérir tout seul donc il faut mettre le paquet.

La plupart des drames sont dus à des overdoses et des durées trop longues : « l’acharnement thérapeutique »

 

Aujourd’hui :

Des médecines non allopathiques sont disponibles, cela commence à se savoir. Ces médecines sont moins agressives, et donnent du temps au malade. L’urgence est moins pressante et permet une meilleure approche du malade et de la maladie. Elles respectent la qualité de vie de la personne. Mais le monde médical refuse toute évolution qui n’aura pas été prouvée par des essais cliniques, et reste sur des thérapies soit disant éprouvées sans prendre en compte l’état général du malade ni essayer de rechercher à le soulager.

Malheureusement les produits proposés sont dans le domaine public et ne vont pas générer de gros chiffre d’affaire, nous ne verrons donc pas les labos pharmaceutiques organiser ces fameux essais cliniques à coût élevé.

 

Les résultats :

Ce matin j’entendais sur France Inter un oncologue dire, il y a 350.000 nouveaux cancers par an en France, il n’a pas ajouté qu’il y avait au moins 157.000 décès, mais il a insisté que l’on « guérissait » 90% des cancers du sein. On peut toujours débattre des statistiques, domaines où la bonne foi est rare.

Guérison pour lui voulait sans doute dire rémission d’au moins 5 ans. Comme cela on peut annoncer à grande fanfare une moyenne de 50% de guérison du cancer.

Par exemple Flo a vu mettre un cachet sur son dossier au bout de 6 ans et demi « REMISSION COMPLETE », deux mois après elle récidivait avec 14 métastases au cerveau. Admettons qu’elle soit morte, eh bien statistiquement elle aurait été guérie à 50%, mais elle serait morte à 100% !

Voyons les faits, il y a deux cas :

– les premiers cancers : dans ces cas il y a des rémissions, parfois de longue durée, c’est certain mais dans la moitié des cas il y aura récidive.

– les récidives : Aux USA , seul 2 % des malades en récidives et soignés par chimio survivront, en Australie le chiffre est de 2,3%, en France il ne semble pas y avoir de raison que cela soit beaucoup meilleur.

 

Commentaires:

D’un chirurgien : « Ces taux ne peuvent même pas être attribués aux chimios, il y a toujours des gens qui guérissent sans que l’on sache pourquoi ».

D’un directeur d’un grand hôpital, un de mes amis de longue date, qui me disait il y a plus de 25 ans, «  si tu ne meurs pas du cancer, tu as de fortes chances de mourir du traitement ».

Le mien : « En cas de récidive la chimio ne guérit pas du cancer, et parfois elle accélère la maladie. C’est un traitement dévastateur et qui conduit à de grandes souffrances ».

Les américains ont publié à l’automne dernier les résultats d’essais sur deux groupes de malades en récidive, le premier traité par les chimios. Résultats 2,5% de survies, le second, pas de chimio et accent mis sur l’exercice physique : résultat 17% de survie.

Conclusion brute, la chimio ne guérit pas, et elle a tué 14,5% des gens du premier groupe.

 

Qu’en serait-il si des traitements moins agressifs étaient associés à la chimio ?

Qu’elle est la définition d’une chimio douce ?

Une chimio douce pour un médecin et un malade n’a pas forcément la même signification, le malade entend moins de douleurs, moins d’effets secondaires, le médecin va entendre quelque chose de bien différent et de plus important.

On peut séparer les chimios en deux, celles qui ont un effet cancérigène et celles qui n’en ont pas. Les premières sont tout ce qui est à base de taxol et carboplatine. Et peut-être quelques autres. Pourquoi : parce que ces chimios vont détruire les cellules cancéreuse en détruisant leur mitochondries, mais en même temps abimant et détériorant les mitochondries des cellules saines, or une cellule cancéreuse n’est autre que cellule saine dont ma mitochondries a été abimées.

Ainsi la récidive est garantie, et elle sera vigoureuse.

«Tant pis, de toutes les façons le malade est condamné, donc si on lui gagne quelques semaines c’est toujours ça de pris », personne ne pense qu’on peut aussi guérir du cancer ! Et nous on croit qu’ils veulent nous guérir !!

D’autres chimios ont d’autres modes d’action sans effet cancérigène, et moins d’effets secondaires, mais l’agression reste leur mode d’emploi.

Voilà pourquoi je pense que les chimios dans les conditions actuelles n’ont aucun avenir et qu’il faut les éviter si les chances de faire disparaitre la tumeur ne sont pas prouvées. Les traitements par chimiothérapie ne disparaitront sans doute pas complètement de la panoplie, la recherche d’amélioration ne s’arrêtant pas. Mais il y a bon espoir que les malades prennent leur avenir en main et forcent les médecins à ouvrir les yeux sur de nouveaux traitements moins invasifs et surtout s’attaquant à la racine du mal.

 

Gilles de La Brière

Le 02.10.2016

 

Une réponse à Les chimiothérapies

  1. Je lis cet article trop tard… Mon père a été emporté par ces traitements barbares il y a deux semaines… Il a subi ces traitements horribles alors que la maladie ne lui occasionnait aucun symptôme…. C’est honteux.

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