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Les statistiques du cancer : quelle confiance leur accorder ?

Aujourd’hui 50% des personnes atteintes d’un cancer guérissent.

 

Que signifie ce pourcentage érigé comme un mantra par les médecins et instituts de recherche pour affirmer que les choses changent et avancent ? Peut-on penser que, atteint d’un cancer du sein ou d’un cancer du pancréas, notre chance de survie est la même ? Que passée la fameuse barrière des 5 ans, notre récidive n’est plus considérée comme un cancer ?

 

La logique statistique est une science exacte, à la condition unique que les données de base soient, dès le départ, bien définies. Dans le cas contraire, toutes les interprétations sont possibles.

 

Un article sur le site lecancer.info analyse les argumentaires les plus contradictoires et controversables de l’oncologie. Même si cet article date un peu, l’argumentaire reste valable. En effet, les logiques mathématiques et statistiques ne bougent pas…

 

On découvre ainsi que ce 50% ne signifie rien en terme statistiques : les données de référence n’étant pas comparables entre elles, la définition de la notion de cancer n’étant elle même pas très claire, les critères de constat d’une guérison n’étant pas complètement identifiés, les sondages faisant l’objet d’influences diverses… et on en passe. Bref, tout statisticien professionnel n’aurait aucun mal aujourd’hui à renier ce chiffre, déterminé sur des bases extrêmement floues.

 

Que faut-il penser alors ? Que, comme dit l’article, ce chiffre a l’avantage de « fournir quelque chose de positif à la fois pour les scientifiques et les patients », une manière donc de les « acheter » ou tout du moins de les « amadouer » en leur susurrant « faites nous confiance » ? On n’oserait y penser…

3 réponses à Les statistiques du cancer : quelle confiance leur accorder ?

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