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Témoignage : cancer de la prostate et traitement métabolique

Avec 70 000 cas estimés en France par an, le cancer de la prostate est le plus fréquent des cancers masculins et celui sur lequel le risque de sur-diagnostic est aussi le plus grand. La première des thérapies proposées par les médecins consiste généralement à enlever la prostate. Or, les conséquences de cette chirurgie peuvent être nombreuses et extrêmement handicapantes. L’ACM reçoit de très nombreux appels d’hommes affolés par leur PSA qui monte (or, rappelons le, le PSA n’est pas un marqueur de cancer, mais d’inflammation…). Aujourd’hui, pour tout ceux-là notamment, nous avons décidé de reproduire ici le témoignage très récent d’Alain, atteint d’un adénocarcinome de la prostate… Témoignage intégral et sans retouche.

 

Alain :

« La cinquantaine passée, je me considérais en bonne santé. Lors d’un suivi régulier, on détecte une augmentation de mon taux de PSA qui passe entre deux contrôles de 1,8 à 6,6. Après un toucher rectal suspect, je suis envoyé voir un urologue qui me prescrit des biopsies de la prostate.

Verdict : quatre prélèvements sur douze positifs, adénocarcinome de Gleason 6 (3+3). En français : j’ai le cancer. Le monde s’écroule, comme pour tous ceux qui sont passés par là je crois. Déni, révolte, je vais bien, je ne sens rien, pourquoi vouloir me faire passer par le « gold standard », joli nom pour une prostatectomie radicale ?

 

Je connais des opérés, et je sais quelles sont les suites possibles, surtout quand tout n’est pas parfait (et même…). Georges Clémenceau a beau avoir dit « Il y a deux organes inutiles : la prostate et le président de la République », il n’en est rien, il ne devait plus avoir de vie sexuelle le Tigre, et porter des couches ! Même si tout ça vaut mieux qu’avoir des métastases osseuses dans tout le corps…

Heureusement, mon urologue a l’honnêteté de me dresser un tableau complet, de me parler des options. Curiethérapie ou radiothérapie, ultrasons focalisés, et aussi surveillance active. Il admet qu’il n’y a pas d’urgence, que je peux différer l’intervention de quelques semaines. Je vais voir des spécialistes ; je sollicite des avis contradictoires. Chaque option a ses avantages et ses inconvénients. Normalement, avec Gleason 6, PSA au-dessus de 6 et plus de 2 biopsies positives = en France on intervient, aux USA, c’est au dessus de une sur trois positive. Je décide d’entrer en résistance, de tout mettre en œuvre pour ralentir la progression du crabe, et je convainc mon urologue d’opter pour la surveillance active.

 

Malgré un travail extrêmement prenant, je passe mon rare temps libre à me documenter, je lis beaucoup sur Internet, avec tout l’esprit critique nécessaire. Je prends connaissance de tout ce qu’il est possible, il y a tellement de bêtises d’écrites, de fausses informations. J’accède en particulier aux bases de données des études médicales américaines, et je mesure toute la différence entre les discours et les données statistiques, les contradictions entre cas et surtout l’immense complexité de la biologie du cancer.

 

Je lis notamment les livres de Ralph H. Blum & Dr Scholz « Touche pas à ma prostate », ainsi que du Dr Laurent Schwartz « Cancer : Guérir tous les malades ? », deux ouvrages que je recommande vivement à toute personne concernée. Et j’adhère à l’ACM : quelques euros pour avoir des témoignages « en vrai », des infos, et une véritable écoute, un accompagnement (un grand merci à eux !).

 

Le régime cétogène est difficile à suivre, mais au moins je bannis tout le sucre ajouté, je privilégie les aliments riches en anti-oxydants, le gras (sain) et les légumes, je vois une nutritionniste, je prends des compléments alimentaires. Je perds quelques kilos en trop. Et surtout, je suis assidûment le « ‘traitement’ métabolique » : artémisinine, puis sodium R-lipoate et hydroxycitrate (garcinia cambodgia) combinés. Même si au fond de moi j’avais quand même un peu de peine à croire qu’une solution si simple puisse avoir une quelconque efficacité.

 

Honnêtement, je ne sais pas ce qui a eu de l’influence, je porte simplement témoignage. Après une baisse nette du PSA jusqu’à 4,3 lors de mon changement de régime, il est lentement remonté, y compris pendant le ‘traitement métabolique’ pour atteindre au bout de près de trois ans le niveau précédent. Fin 2017, le TR reste suspect, mon urologue me prescrit un bilan complet : IRM et biopsies ciblées. J’attendais un résultat au mieux stable, vu le prélèvement en pleine zone suspecte.

 

Résultat officiel : aucune image à l’IRM et ZERO biopsies positives. En l’état, je n’ai plus de cancer détectable.

 

Je ne crie pas ‘victoire’, je reste prudent, j’espère juste une rémission la plus longue possible. Mais j’ai passé les plus belles fêtes de fin d’année depuis longtemps, et je recommence à me projeter. J’invite toutes les personnes confrontées à ce drame à réfléchir, à se prendre en main, à conserver une attitude critique mais positive… et à venir adhérer à l’association, faire part de leur expérience, contribuer à la connaissance, quand bien même la médecine officielle ne veut pas le reconnaître ! »

9 réponses à Témoignage : cancer de la prostate et traitement métabolique

  1. Bonjour Alain,
    Coïncidences: je me prénomme aussi Alain, j’ai un adénocarcinome prostatique diagnostiqué en juin 2014, PSA 6.9
    biopsie: 5 positifs sur 14, Gleason 3+3, nous avons lu les mêmes ouvrages et pris la même décision: se battre.
    J’ai changé radicalement mon alimentation en supprimant la viande et les produits laitiers et depuis 4 ans mon PSA varie entre 4 et 5, 4.25 à la dernière analyse.
    J’aimerai essayer le traitement métabolique artémisinine, puis sodium R-lipoate et hydroxycitrate (garcinia cambodgia) combinés. Pourriez-vous m’indiquer la posologie à suivre?
    Un grand MERCI pour votre témoignage qui me conforte dans mes choix.
    Cordialement,
    Alain

    • Bonjour,
      Pour avoir tous les renseignements dont vous avez besoin il vous suffit de devenir adhérent, ça peut se faire sur le site, et d’appeler le numéro de téléphone pendant les heures ouvrées. Une personne vous répondra personnellement.
      P.Vilars

  2. Bonjour
    J’ai lu avec intérêt votre article. Comme quoi il ne faut jamais baisser les bras, parler à ses cellules et leur apporter un état d’esprit positif.
    J’ai un cancer de la prostate métastasé depuis fin 2013, 4 ans et plus je suis toujours là, je ne suis pas guérit, mais j’ai entrepris le traitement métabolique accompagné de thérapies naturelles corps/esprit. Pour le moment je contiens la maladie…j’ai de l’énergie…pourvu que ça dure. j’en parle dans mon blog cancerjemesoigne.unblog.fr
    Bonne route à chacun du même wagon
    Bonne journée
    Cordialement
    DM

  3. Je suis moi même en surveillance active pour un cancer de la prostate , je n’ai jamais entendu parlé du traitement métabolique ? De quoi s’agit il ? Merci de bien vouloir m’informer !

  4. Merci Alain pour votre beau témoignage qui est très encourageant pour tous ceux qui sont dans la même situation.
    Cela fait deux ans que je suis le traitement métabolique ainsi qu’un régime cétonique(non astreignant c’est à dire avec peu de contrôle de la glycémie et du ph). Le PSA a suivi la même courbe que la votre.
    Je passe une IRM de contrôle la semaine prochaine..
    Pouvez-vous m’indiquer le nom de l’armétisine que vous prenez ainsi que le dosage ?
    Merci d’avance.
    Je vous souhaite le meilleur pour ces prochaines années !
    Daso.

  5. Merci pour votre témoignage.
    Mon époux va entreprendre aussi le traitement métabolique pour sa tumeur cérébrale et il a déjà commencé le régime cetogene.
    J’espère que cela fonctionnera pour lui.
    Bonne continuation à vous et merci à l’ACM.
    Sabrina

    • Bonjour madame

      Le régime cétogéne est très efficace contre le cancer, surtout le cancer
      Cérébrale, pour ça vous
      Pouvez voir les travaux
      Du professeur Thomas seyfried.

      • Bonjour,
        Je suis d’accord avec vous mais j’aimerais rajouter que le régime cétogène ne suffit pas pour éradiquer complètement le cancer. Le Dr Thomas Seyfried propose des traitement additionnels tel l’oxygénation hyperbare, le traitement « press- puls » avec un produit pour déstabiliser les cellules cancéreuses qui arrivent à se protéger. Il continue d’étudier le moyen le plus efficace pour guérir du cancer.
        L’ACM avec l’expérience des malades propose un traitement qui va dans le même sens avec pour base le régime cétogène.
        P.Vilars

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