google69aa7e5f888c0f2a.html

Témoignage : adénocarcinome prostatique

Témoignage de Henry Verdier (ancien vice-président de l’ACM). ( Extraits)

A 67ans, il y aura bientôt 12 ans, j’étais suivi par un urologue pour un adénome prostatique, très gênant mais pas douloureux. Saisi d’un doute, sur les conseils d’amis médecins je consulte un autre urologue réputé et sympathique. Dès la première visite il pense, suite au toucher rectal, à une possibilité de cancer.

A 68 ans, biopsie : 14 prélèvements. Il s’agit d’un adénocarcinome, 60% de cellules de grade 4; donc assez agressif. Avec un ami psychiatre qui au même moment a le même problème, nous étudions la « littérature » disponible et concluons à l’efficacité de la chirurgie, malgré les risques d’effets secondaires lourds de conséquences. Nous misons sur ce qui nous parait être la durée de vie.

Avril 2005, prostatectomie radicale, mais extension extra-capsulaire vésicule droite et gauche.

Aout 2005, le marqueur PSA augmente, nécessité d’une radiothérapie.

Novembre 2005, 35 séances, pas d’effets secondaires.

Mars 2008, le PSA augmente jusqu’à 6,56; décision de traitement hormonal : decapeptyl. Tout va bien physiquement et moralement jusqu’à fin 2012. Se produit alors une « échappée hormonale » le PSA monte à 12,85. Nouveau traitement hormonal « Firmagon ». Inefficace. Scanner et scintigraphie révèlent une modification structurelle ischio pulbienne et une lésion osseuse ischio gauche. La situation n’est pas très agréable. Je m’attends à un traitement de chimio qu’évidemment je ne souhaite pas.

Par une chance providentielle!! Je lis un article sur un traitement alternatif, sans solliciter d’avis je commande (avec un peu de difficultés) Acide Lipoïque et Hydroxycitrate.

Je prends les produits à faible doses et à ma grande surprise (et à celle de mon urologue) le PSA baisse de moitié au bout d’une semaine.

Deuxième importante surprise, mon taux de PSA reste très bas pendant deux ans. Deux ans de sérénité. Je joue au golf sans voiturette en compétition,  je voyage. Le moral est bon.

Depuis octobre 2014 le PSA remonte progressivement.

J’ajoute Lactoferrine, puis depuis peu Metformine et Voltaren. Scanner et scintigraphie indiquent une stabilité des métastases osseuses, seul le PSA augmente mais la courbe n’a rien à voir avec celle de 2012. Je vais bien, pas de douleurs, pas de signes significatifs de l’existence « du crabe ». Cependant mon urologue me prend un rendez-vous avec un oncologue du centre anticancéreux Jean Perrin. Celui-ci me propose un nouveau traitement hormonal expérimental : Zytiga. Je l’informe du traitement métabloc, qu’il connaissait déjà par mon urologue. Nous convenons de retarder le début de ce protocole en fonction des résultats du PSA et d’éventuelles douleurs.

J’aurai bientôt 79 ans. Pour moi aller mieux reste toujours possible.

Henri Verdier.

Commentaire de Gilles de La Brière :

Mon ami Henri Verdier est aujourd’hui toujours en vie. Il fut, aux débuts de l’ACM, vice-président de l’association dont il est toujours Vice-Président d’Honneur et membre actif. Grace au Zytiga  son cancer de la prostate s’est stabilisé à un niveau tout à fait acceptable. Aujourd’hui, malheureusement il souffre beaucoup car les radiothérapies qu’il avait eu en 2006 ont brulé la vessie, ce qu’il a découvert 10 ans après, et il est constamment atteint par diverses infections qui lui rendent la vie très difficile.

 

 

 

3 réponses à Témoignage : adénocarcinome prostatique

  1. Bonjour Monsieur,
    Mon épouse commence à suivre un traitement métabolique et, naturellement, nous nous posons pas mal de questions…
    Vous parlez de « faibles doses » pour l’acide lipoique et l’hydroxycitrate. Pouvez-vous préciser ce que vous entendez par là ?
    Par ailleurs, nous sommes confrontés au choix entre plusieurs fournisseurs, notamment :
    – Nutrixeal qui propose des gélules très pures, et sans additifs, mais non gastro-résistantes ;
    – Bionops qui propose des gélules moins dosées et comportant des additifs, mais gastro-résistantes.
    Avez-vous été confronté à cette question ? Sinon, pouvez-vous préciser quelles gélules vous avez utilisé ?
    Depuis 2014, vous avez ajouté lactoferrine, metformine et voltaren. Cela signifie que vous n’avez pas tenté le naltrexone revia ?
    BIen cordialement, avec nos remerciements

    • Bonjour Monsieur Delannoy

      Je vous répond à la place de Monsieur Verdier car je ne sais pas si il le fera.
      Depuis 2014 notre expérience s’est considérablement enrichie par l’apport d’expérience de plusieurs centaines de malades et par les avancées dans les travaux de recherche.
      Ce que nous proposons aujourd’hui en est le résultat et nous nous y tenons. les fournisseurs que nous indiquons sont ceux pour lesquels nous avons des garanties de pureté et qui ont donné des effets positifs sur les mamlades.
      L’addition de lactoferrine ( apport de fer qui n’est pas recommandé pour le cancer), metformine et voltarène qui demandent une prescription médicale et dont les effets secondaires sont peu connus.
      Cordialement
      P.Vilars

Cancel

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.